Les habitants ont été conviés à une réunion sur le Plan local d’urbanisme.

Les Criquetotais ont été conviés à une réunion sur le Plan local d’urbanisme (PLU), jeudi 17 décembre 2015, à la mairie. Laurence Lefèbvre, architecte et urbaniste, qui travaille avec le maire, Nicolas Leforestier, depuis six ans sur le document, a présenté, à l’assistance, les grands traits du PLU qui permettent « le développement communal, la pérennisation des activités économiques et agricoles et la préservation du cadre de vie ». L’architecte a, de plus, projeté les plans de la commune avec les quatre zones urbaines du village, le centre-bourg et une zone destinée à y implanter des activités tertiaires, le hameau de Creppeville, la zone d’activité et la coopérative agricole.

Un plan « raisonnable »

Le maire a précisé les buts initiaux du PLU qui s’inscrit dans une démarche à long terme, de 20 à 30 ans. Il s’agit principalement de gommer les problèmes environnementaux liés à la 2x2 voies pour préserver au mieux les clos-masures et établir une ceinture paysagère verte autour du bourg. Afin de réduire la pollution sonore. Le PLU, qui ne vise pas à augmenter le nombre d’habitants de la commune, permettra néanmoins de définir si une parcelle est constructible, surtout en cas de présence de cavités souterraines ou d’axes de ruissellement. « Je considère ce plan cohérent et raisonnable car il préserve les terres agricoles dans la commune. Je souhaite l’obtenir avant la fusion programmée des com’com car je ne sais pas si la nouvelle intercommunalité aura la compétence en urbanisme », a expliqué le maire.

Un débat s’est ensuite instauré avec l’assistance, notamment sur l’absence d’information sur ce thème depuis la dernière réunion publique, il y a 3 ans. Le maire a répondu que « le projet avait été gelé suite aux nouvelles contraintes réglementaires imposées ».

Jacques Lelandais a soulevé le problème de l’assainissement collectif qui n’existe pas au hameau de Creppeville alors que les habitants paient une taxe supplémentaire sur leur facture d’eau. « L’assainissement collectif n’est plus obligatoire. Seuls les réseaux d’eau et électriques le sont, a répondu le maire. La politique s’est actuellement orientée vers l’assainissement individuel ».

source Paris-Normandie